Chloé Chaume, une Marguerite sur un air de Gounod

Sept pétales pour sept villes-phares

L’histoire commence quand Chloé débute sa carrière à l’opéra de Tours. Les invitations arrivent ensuite rapidement et la soprano interprète alors les grands rôles du répertoire, au Capitole de Toulouse, aux Chorégies d’Orange, au Théâtre des Champs Elysées, sur les scènes des opéras de Reims, de Nice, et à l’opéra Royal de Wallonie. Quand elle se laisse aller aux rêves, Chloé confie qu’elle souhaite chanter à Lille et à Bordeaux, et même au festival international d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence, à La Scala ou au Metropolitan. En attendant, elle poursuit sa carrière et, quelle que soit la scène où elle se produit, la pureté de sa voix dépose, dans son sillage, comme une poudre féérique …

Un coeur d’or

Chloé Chaume se réjouit, chaque année, d’être invitée au festival « Les Musicales dans les Vignes de Provence ». Pour elle, c’est une terre de rencontres où les propriétaires des domaines et Marie-Jeanne Chauvin accueillent les artistes à bras ouverts, tels des amis de longue date. Cette saison musicale à l’ombre des châteaux de Provence est l’occasion de nouer de beaux liens affectifs. Chloé peut en témoigner puisque c’est là-bas qu’elle a croisé la route de Marie-Automne Peyregne. Depuis, le trio se forme aussi souvent que possible : la pianiste Stéphanie Humeau, la directrice de production de la Salle Gaveau qui présente les oeuvres interprétées, et la cantatrice.

Un bouquet de marguerites à offrir au public

Pour « les Musicales dans les Vignes de Provence», Chloé a décidé du programme 2022 avec Stéphanie et son partenaire de cette année, le ténor Mickaël Spadaccini. Même si Thaïs de Massenet est son rôle de prédilection depuis qu’elle a quinze ans, ce n’est pas cette histoire d’amour impossible qui sera proposée cet été sur la scène des « Musicales »! Ni celle de Marguerite, l’héroïne de Gounod à qui Chloé voue pourtant un culte particulier. Ni encore la Juliette de ce même compositeur. Car le thème choisi concerne les duos d’amour et de trahison.

Fin juillet, notre soprano retrouvera néanmoins trois de ses compositeurs préférés qui subliment sa voix : Massenet, Puccini et Verdi. Ce bouquet final laissera entendre les plaintes de Madame Butterfly, celles de Desdémone, de Tosca et de Manon, tandis que Stéphanie Humeau interprètera au piano « La mort d’Ysolde » de Richard Wagner.

Un rêve de diva…