Les Vins de Provence et leurs AOP

Coteaux Varois en Provence  des vins en terre d’Excellence

Par Lionel Szapiro

Parfumé aux enivrantes senteurs des massifs de la Sainte-Baume, le vignoble Coteaux Varois en Provence s’étend sur 28 communes sur 2 600 hectares autour de Brignoles, jadis la prestigieuse résidence d’été des Comtes de Provence. Ce terroir bénéficie de toutes les conditions favorables à une très belle production de 127 900 hectolitres dont 90% de Rosé, 7 % de Rouge et 3 % de Blanc. Situé juste à la bonne altitude (de 600 à 1000 mètres), à l’abri des influences maritimes, frais, continental, mais avec des tonalités très marquées d’hiver et d’été et plus tempérées en automne et au printemps, le climat est d’une bienfaisante diversité. Des sols argilo-calcaires, formés de gravettes et de silex, Syrah, Tibouren, Grenache, Cabernet-Sauvignon, Sémillon, Carignan, Rolle, Clairette, Cinsault et Mourvèdre, un véritable aéropage des plus beaux cépages confèrent à ce terroir de 2633 hectares toute sa gloire. D’où des vins qui expriment toutes les foisonnantes et flamboyantes qualités de leur personnalité et une reconnaissance de l’AOC Coteaux varois dès 1993. 

Dans un monde plus durable et écologique, nous devons trouver notre place dans un bel équilibre, sans tomber dans l’industriel.

Ainsi, en Rosé, ce sont des vins tout en tendresse et en caresses, avec une très belle robe rose pastel et des notes de framboise et de pêche qui révèlent les multiples saveurs de leur juste partition, dégustation après dégustation. Les rouges sont majestueux et goûteux. Ils affichent leurs tanins en superbes nuances rubis et carmin aux teintes d’un violet « arty ». Leurs saveurs, façon Stendhal provençal en rouge et noir, de fruits noirs, de fraises et de framboises, de violettes et de foin fraichement récolté aux effluves de garrigue mènent doucement vers des arômes plus forts comme le cuir ou la réglisse. Les Blancs jouent la couleur. Un Blanc étincelant qui reflète le gris et l’émeraude dans ses nuances les plus intenses.

Crédit photo : francoismillo.com