Marie Jeanne, la Maestro qui mène les vignes à ...la baguette !

Par Isabelle Dert Bono

Quelle est la vocation du festival ?

Marie-Jeanne Chauvin : Il me tient à coeur de faire découvrir la qualité et la beauté des domaines viticoles de Provence, lors de soirées musicales prestigieuses qui sont aussi réputées pour leur convivialité. Le festival se veut également engagé en faveur de l’oenotourisme et ambitionne de mieux faire connaitre notre région, terre de particularités multiples mais dotée d’une identité très forte. La musique est évidemment au coeur de ce festival. Permettre à des amateurs, à des mélomanes et à des enfants – L’entrée est offerte aux jeunes jusqu’à 14 ans- d’avoir accès aux enchantements qu’elle procure demeure un défi !

Quel est votre plus beau souvenir du festival ?

Marie-Jeanne Chauvin : Il m’est difficile de répondre. J’ai des émotions à chaque concert, dans chacun des domaines viticoles. J’aime être entourée de vignes et j’aime les belles architectures, les bastides et propriétés, avec leurs parcs et leurs jardins, parfois classés « remarquables », comme ceux du château Val Joanis. Je dirai que mes plus grandes émotions sont celles que je ressens quand j’arrive sur les lieux des concerts, vers 17 heures, et que je découvre les transats installés par Thierry dans ces endroits magiques…

Comment le festival s’est-il développé, d’années en années ?

Marie-Jeanne Chauvin : Très naturellement, et grâce au public et aux habitués des concerts. Certains me faisaient des suggestions. « Vous devriez solliciter tel artiste », « Connaissez-vous tel château ? Il mérite que vous lui portiez attention…» J’ai été, en quelque sorte, portée par ce public qui a pris l’habitude de s’impliquer dans le festival. C’est très stimulant, vous savez, un public qui formule des demandes ! Il y a eu aussi un effet « boule de neige » important. Chaque année, le festival a acquis de plus en plus de notoriété, et les châteaux ont fini par nous solliciter, de leur propre initiative. Nous avons choisi les propriétés pour leur beauté, la qualité de leur accueil et leurs vins produits en bio ou agriculture raisonnée.

Le festival se veut engagé en faveur de l’oenotourisme et ambitionne de mieux faire connaitre notre région, terre de particularités multiples mais dotée d’une identité très forte.

Quelles personnes vous ont le mieux aidée pour l’organisation de ce festival ?

Marie-Jeanne Chauvin : Je dirai : au départ, les propriétaires de domaines viticoles, les artistes impliqués dès le début dans les concerts du festival, le Cabinet d’assurance AGEC, ces personnes de confiance ayant assuré les premières promotions des Musicales dans les Vignes. Tous ces partenaires ont été d’un précieux soutien. Ils m’ont donné de la force parce qu’ils éprouvaient un réel intérêt pour le projet.

Certaines publications ont assuré avec fidélité la diffusion de la philosophie des Musicales : le « Petit Futé », le magazine « La Route des Vins de Provence »,

« Le Monde du Vin ». Plusieurs institutions viticoles – la CIVP (Conseil Interprofessionnel des Vins de Provence), « Oenotourisme » et « Terres de Vin » – ont été de véritables guides pour moi, et le partenariat avec les médias a été fructueux. Je remercie en particulier « France Bleu Provence », les journaux « La Provence », « Var-Matin » et « Nice-Matin », les magazines « Elle » et « Marie-Claire », et maintenant « Le nouveau Guide du Routard Oenotourisme en Provence »…

Crédit photo : Nadège Moha